"Le mois précédent j'avais décidé de faire un petit tour pour visiter quelques endroits que je ne connaissais pas et qui sont situés près de ma ville.
D'abord, j'avais pensé y aller avec plusieurs amis, donc je leur avais téléphoné pour leur proposer de faire cette petite randonnée avec moi, le week-end. Personne n'a accepté. Quelques-uns ont répondu en hésitant: " j'aimerais bien mais...", et d'autres en refusant:" j'aurais bien aimé mais..." En conséquence, j'ai pensé: "si je l'avais su, je ne les aurais pas appelés" La prochaine fois je vais y réfléchir avant de leur donner un coup de téléphone. Mais je crois que je n'ai pas été assez persuasive, peut-être. De toute façon je ne me suis pas fâchée avec eux, parce que je ne suis pas du tout rancunière. Comme personne ne voulait m'accompagner, j'ai décidé de partir toute seule. Le dimanche je me suis levée tôt et j'ai pris mon vélo. J'ai pensé à faire une promenade pas trop longue et ainsi je pourrais être de retour avant le repas. Je me promenais sur un chemin étroit plein de petits cailloux, j'avais déjà fait quelques kilomètres et, soudain, la roue avant a crevé.
Il a fallu que je rentre à pied, alors je suis arrivée chez moi à trois heures de l'après-midi et en plus je me sentais très fatiguée et très désolée aussi.
Finalement j'ai pensé une seconde fois: Si je l'avais su je ne serais pas sortie de chez moi ce matin".
------------------------- Amparo Merino Díez--------------------------------------------
1 commentaire:
Peut-être, si tu l'avais su, tu aurais fait la promenade en quaid, ou avec les roues du vélo en bois...
Joyeux Noël
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