La malbouffe est symbolisée par les fast-foods: les hamburgers, les hot-dogs, les frites, les pizzas, les barres chocolatées, certains produits congelés ou les viennoiseries. La consommation de ce type de nourriture peut favoriser l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou le cancer. Mais la malbouffe ne représente pas seulement un type d’alimentation: aujourd’hui le terme implique aussi une critique contre le modè
le de production agro-alimentaire de la société de consommation occidentale (les OGM sont des exemples). En plus, manger de la malbouffe n’est pas toujours un choix: c’est un type de nourriture à bas prix et, en conséquence, consommé surtout entre les catégories sociales défavorisées. En ce qui concerne la situation en France, bien qu'elle soit un des pays européens les moins touchés par la consommation de la malbouffe et par l’obésité, la tendance évolutive est préoccupante. Pour cette raison, une mission parlementaire a présenté le mois de septembre un rapport qui propose de moduler la fiscalité des aliments en fonction de leur qualité nutritionnelle, l’augmentant pour les produits trop gras, trop salés ou trop sucrés, et la baissant pour les fruits et légumes. Cependant, le Gouvernement a écarté la proposition, argumentant que taxer un certain nombre de produits reviendrait á taxer les plus faibles, dans un contexte de crise économique. Le débat est encore ouvert.
----------------------------------- Noemí Glez Gómez------------------------------
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