Nous avons tendance à oublier.
Avant on était obligés de partir à cause de Franco, à cause de lui qui ne nous donnait aucune possibilité, et qui en plus nous poursuivait. Maintenant nos jeunes ne sont pas poursuivis, mais ils sont aussi obligés à partir, faute de travail. Certes, il sont bien préparés. Ils portent donc un grand trésor avec eux, un trésor que nous perdons tous, eux et leurs connaissances.
Dans les beaux temps on disait qu'on avait peur des immigrants, on disait qu'ils venaient prendre notre travail. Et je me demande: les étrangers qui accueillent dans leurs pays nos enfants, penseront-ils la même chose?L'Espagne a été et continue à être un pays très accueillant, espérons que ce sera ainsi ailleurs.
Non, nous , les parents de ces jeunes qui partent à la recherche d'un emploi qu'ils n'ont pas ici , nous n'avons pas oublié l'époque où nous étions émigrants. On n'oublie pas facilement ce qu'on a vécu en dehors de chez soi.... car on est tellement mieux chez soi!!
---------------------------------------------------------- par Celia Guerrero -------------------
2 commentaires:
J'aime bien ce texte.On peut s'identifier
Bravo Célia, j'aime bien ce texte. Celà m'ai fait reflechir
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