dimanche 13 décembre 2015

"La ville Lumière" s'éteint sous le manteau noir du deuil.

La lumière de 129 innocents s'est éteinte le soir du vendredi 13 Novembre et depuis, Paris, "La Ville de la Lumière" s'est éteinte à son tour pour se recueillir et s'entourer d'un manteau noir, celui du deuil.

Je sens le poids de la douleur qui m'envahit et c'est avec vous, amoureux de la Liberté, de l'Égalité et de la Fraternité, que je veux partager ces humbles paroles en raison des attaques terroristes à Paris il y a un mois maintenant. 
Cet affreux et inconcevable massacre d'une ampleur atroce et terrifiante a scié la vie d'innocents et m'a saisi d'effroi. Encore une fois, les sentiments de rage, d'impuissance et d'afliction ont ressurgi.

Aucun pays ne devrait jamais être touché par la barbarie du terrorisme. Aucun peuple ne devrait jamais s'habituer à la terreur ni à la souffrance de tous ceux qui veulent lui arracher la dignité, la liberté et la démocratie. C'est une partie très difficile à gagner et
c'est pour cela que nous devons plus que jamais être unis, nous rassembler, comme lors des derniers attentats de Janvier, pour condamner ces actes, pour condamner ces terroristes, ces assassins sans scrupule, sans conscience qui ne désirent qu'une humanité soumise à leur 
guise.
À présent, ce n'est plus une raison de dévouement envers un Dieu pour se justifier, 
c'est tout simplement du terrorisme globalisé.
Je souhaite solennellement que nous soyons capables d'établir la différence entre la
religion et l'intégrisme, entre une personne et un terroriste quelle que soit sa nationalité. C'est le temps de se rassembler et s'entourer de citoyens du monde, qui défendent les
valeurs de la convivialité, du respect et de la vie. C'est le temps de panser les ravages 
et les blessures de ces dures épreuves.

Encore une fois je me joins à vous, pour vous serrer fort et vous faire parvenir mes 
condoléances, ma solidarité et mon affection.

     Nieves Fernández, élève à l'EOI de Ponferrada.



       

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