Je passe quelques jours dans mon paradis personnel. Là, pas de télé, un accès au reseau limité, juste un journal local (très souvent pris) auquel jeter un coup d'oeil quand on va prendre une petite bière dans la maison sociale du village... et les flash infos à la radio dans la voiture le temps d'arriver à la plage ou à la rivière...Bien sûr, j'ai appris les attentats (à Nice et ailleurs), j'ai une vague idée de la situation du non-gouvernement en Espagne, des dernières résolutions judiciaires, des quelques accidents et incidents survenus ces derniers temps... On n'est pas absolument débranchés, quand même!, surtout si on habite entourée d'adolescents qui, quand c'est possible, reçoivent sur leurs mobiles les tweets des amis...
Mais je vous assure que cette déconnexion du monde habituel, avec toute son intoxication informative, me permet de connecter avec la nature la plus parfaite, au fin fond de l'arrière pays, ce qui est pour moi le plus proche du bonheur absolu.
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